Un procédé par ajout de matière
Publié le 21 juin 2013Jusqu’à peu, tous les objets étaient fabriqués selon trois grandes techniques : en soustrayant peu à peu la matière jusqu’à former la pièce (sculpture, découpe, fraisage, forage…), en combi- nant plusieurs matériaux (tissage, collage…) ou en déformant la matière pour lui donner la forme souhaitée (moulage, pliage…). La fabrication d’un objet combinait en général ces trois procédés, ce qui nécessitait le recours à de nombreux outils et l’emploi de diff érents matériaux.
Avec l’impression 3D, c’est totalement diff érent puisque la pièce est créée en un seul passage, couche après couche, au rythme moyen d’un à deux centimètres de hauteur par heure. Cet objet peut même comporter des mécanismes internes (comme un roulement à billes), des formes tissées et entrelacées, ou encore des creux et des courbes.
S’il existe de nombreux procédés d’impression 3D, ils ont tous pour point commun de réaliser un objet l’une couche après l’autre. Cette technique relève de la fabrication dite « additive » , car elle fonctionne par ajout de matière : l’objet prend forme au fur et à mesure de la solidification des couches.
L’impression 3D est réalisée grâce à une imprimante 3D. Cette machine, qui peut être de taille et d’aspect très divers, est toujours associée à plusieurs logiciels informatiques, qui sont d’une grande importance dans le processus puisqu’ils permettent de préparer le fichier 3D de l’objet à fabriquer, puis de contrôler l’imprimante pendant toute la durée de l’impression. Une imprimante 3D est donc une machine capable de fabriquer un objet physique à partir d’un modèle 3D.